Les Cabistes éprouvent un malaise en jouant chez eux.
Les Cabistes redeviennent, à la surprise de leurs fans, cette équipe qui fait du surplace. En effet, ils ont gâché un grand nombre de points au cours des derniers matches, tout particulièrement à domicile. Des nuls à gogo qui ne les laissent pas décoller de la zone dangereuse. Et quand on perd contre l’UST et on n’arrive pas à gagner la lanterne rouge et à marquer le moindre but à la défense la plus perméable du championnat au Bsiri, c’est qu’on n’est pas bon du tout ! Contre la JSK, l’hôte de samedi, le CAB a montré ses limites techniques. Incapables d’élever le rythme 90 minutes durant, les camarades de Ben Frej (défenseur très lourd par ailleurs dans ses mouvements), ont même failli laisser des plumes n’eût été la précipitation des attaquants kairouanais en fin de partie. On a vu une équipe «jaune et noir» manquant d’inspiration et jouer tellement brouillon que ses joueurs se télescopaient régulièrement sur le terrain.N’est- ce pas Trabelsi pour ne citer que celui- là? On est loin du match livré face au CSS une semaine plus tôt au cours duquel le CAB a fourni une prestation respectable. Samedi dernier, on a eu l’impression qu’on jouait une rencontre de quartiers au vu du spectacle offert. La déception était telle que les supporters «plantés» sur les toits environnants n’ont même pas eu la fierté habituelle pour booster leur équipe favorite. Le nouveau staff technique est là depuis maintenant 8 journées et chaque match apporte son lot de déceptions si l’on excepte ceux contre l’OB et, il y a très longtemps, l’ASS. Dix points sur 24 récoltés pendant cette période est très insuffisant quand on sait que le CAB aura à affronter mercredi prochain l’EST à Tunis et puis l’USBG à Ben Guerdane.
Trop de coaching tue le coaching !
Au cours de cette rencontre face à la JSK, on a assisté à de nombreux changements qui n’ont fait que déstabiliser le groupe et perturber les automatismes qui peinent déjà à prendre forme. Jendoubi, Chattal, Kassah ou encore Balbouz ont été incorporés en cours de jeu , des remplaçants qui n’ont que rarement apporté le plus escompté à l’exception de l’Algérien (et encore!) On n’ effectue pas autant de remplacements en deuxième mi-temps quand on veut préserver un mince acquis. Après la sortie de Bangoura, Jerbi, le CAB n’a fait que cafouiller. Marquer des buts était devenu une mission impossible. A vouloir faire trop de coaching, on a fini par tuer le coaching à cette occasion bien déterminée. Les Nordistes sont passés carrément à côté de leur sujet et on ose espérer qu’il s’agit d’un accident de parcours sinon … Le spectre de la saison passée est encore gravé dans les souvenirs des supporters cabistes…